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Festival La Strada, Graz, 2017
La compagnie
Dirigée par le compositeur Michel Risse, la compagnie Décor Sonore invente des spectacles et installations sonores en espace libre.
Convaincue du pouvoir poétique du son, elle offre au public des expériences d’écoute uniques et non reproductibles.
Le paysage sonore existant est une source inépuisable d’inspiration pour ses productions qui mêlent théâtre, arts visuels, humour, poésie et bien sûr création musicale.
Se revendiquant aussi bien des arts de la rue que de la musique contemporaine ou du land-art, Décor Sonore est toujours en recherche de dispositifs généreux, joyeux et innovants pour partir à la rencontre de tous les publics.
L’histoire de la compagnie
En 1985, Michel Risse expérimente avec Pierre Sauvageot sur des instruments électroniques, ordinateurs et échantillonneurs balbutiants de l’époque, mais aussi sur les matières acoustiques brutes de notre quotidien.
Michel Risse
Multi-instrumentiste, électroacousticien, compositeur et directeur artistique de Décor Sonore, Michel Risse envisage la ville comme un espace d’invention pour ses compositions sonores. Il se nourrit des sonorités, des résonances, des harmonies des éléments naturels ou industriels composant notre quotidien urbain pour nous proposer une écoute du monde inédite. Ces réalisations singulières offrent une nouvelle perception de notre environnement sonore et réinventent notre rapport à la musique.
Notre équipe
Équipe (de foot ?) ou équipage (de navire ?), troupe (en armes ? de théâtre ?), ou compagnie (entreprise ?)… Peut-être à cause de ses racines musicales, Décor Sonore fonctionne plutôt comme un groupe, un groupe de rock ou un ensemble baroque : chaque membre du groupe agit en intelligence et en autonomie, dans l’écoute mutuelle permanente, pour que la polyphonie de cette énergie collective aille dans la même direction et bien au-delà des capacités individuelles.
Lu dans la presse
Loin des produits formatés que l’on diffuse à qui veut l’acheter, le projet « Instrument-Monument » suppose un réel travail d’adaptation et de recherche in situ et un résultat à chaque fois exemplaire. Impossible de reproduire le spectacle, Décor Sonore invente peut-être ici une ultime résistance aux formatages de l’industrie culturelle et aux reproductibilités techniques qui l’accompagnent.
Serge Chaumier, Cassandre, 2004
Il y a quelque chose de proustien dans cette recherche des sons perdus qui, sans pyrotechnie ni machinerie, est d’une poésie folle.
Etienne Sorin pour Evene.fr, juin 2010
Les membres de la compagnie Décor Sonore, dirigée par le compositeur Michel Risse, ne sont pas des fous dangereux mais simplement des doux rêveurs, amoureux des sons. Et généreux.
Etienne Sorin pour Evene.fr, juin 2010
Le spectacle donne à voir un lieu familier de manière nouvelle et insoupçonnée, et participe de la construction de la mémoire d’un quartier. C’est l’essence même de la philosophie du spectacle de rue qui est actualisée.
Serge Chaumier, Cassandre, 2004
Découvrir avec nos oreilles ce que nos yeux ne voient plus : c’est le pari, autant iconoclaste qu’émouvant, de la compagnie Décor Sonore.
Thierry Voisin, Télérama
Ils désorientent notre perception en nous faisant fermer les yeux, en nous mettant des casques sur les oreilles, en triturant les sons, réels comme fictifs. Ils aiguisent nos sens et nous font prendre conscience que c’est tout notre corps, et certainement pas uniquement nos yeux, qui nous connecte à l’extérieur et aux autres. Par la magie du son, ils font apparaître ce qui n’est pas là, mais pourrait l’être ou l’a été. Tendez l’oreille, ça n’a rien à voir…
Stradda n°27, 17 janvier 2013
Les créations de Michel Risse révèlent ces sonorités qui nous entourent et que nous croisons quotidiennement sans les entendre. Invoquant John Cage, le compositeur amène à notre conscience ce qui est sa certitude profonde : l’oreille attentive devient capable de percevoir la beauté des sons de l’environnement. Dans une tentative de partage du plaisir sensuel de la dégustation sonore, il nous convie à l’écoute de la musique du monde.
Stradda n°27, 17 janvier 2013
Autant fasciné par la musicalité des voix, des objets, que par celle de la ville, Michel Risse crée des formes intimes ou monumentales. Et transforme l’espace urbain en un singulier théâtre de sons, hors des contextes d’écoutes usuels. Les habitants deviennent des mélomanes, découvrant avec une certaine frénésie les signes extérieurs de richesse acoustique de leur espace quotidien.
Télérama n°3165, 8 septembre 2010
La virtuosité de cette compagnie de rues n’est plus à démontrer, elle nous a brillamment donné à entendre le paysage urbain. Avec un peu d’enthousiasme et d’engagement, la création peut ainsi devenir un jeu à partager, un bel exemple !
Angélique Lagarde, Kouran d’Art, 15 juillet 2015
Nous connaissons les cracheurs de feu, nous découvrons les détecteurs de sons, capables d’hypnotiser tous ces objets réels qui n’attirent plus notre attention tant ils sont banals pour leur tirer sinon les vers du nez, leur vérité sonore.
Evelyne Trân, 28 juillet 2015, théâtre au vent
La compagnie vous recommande l'écoute au casque pour profiter au mieux du travail du son.