Les sons si proches, presque intimes, se sont éloignés dans les rues alentours. Ils se découpent, se détachent les uns des autres, le paysage sonore se dessine en pastel rouge orangé. Installation à voir et à vivre, les Kaléidophones construisent, un à un, le concept de paysage sonore. Chaque sculpture sonore met en scène l’écoute et laisse son empreinte dans notre perception.
Action Parallèle, Mai 2016

Alors les bruits de la ville prennent une autre couleur, se révèlent au rythme d’une séquence sonore unique qui jamais ne pourra être rejouée et que chacun, qui l’aura suivie au même instant, aura interprété à sa manière.
Géraldine Kornblum, l’Humanité, Juillet 2016

On est d’abord frappé par la beauté des instruments en cuivre aux noms fantaisistes. Pensifs, attentifs, les yeux mi-clos ou fermés, les spectateurs habitent les sculptures et forment un peuple étrange. Les Kaléidophones sont l’occasion de faire une « trêve », une pause dans la bande-son de notre quotidien : une fois branchés à leurs stéthoscopes, on s’offre un moment de rêverie.
Marie-Eve Barbier, La Provence, 2020

Mais la plus chouette, la plus décalée, la plus poétique des propositions au Jardin public est sans doute celle des « Kaléidophones » de la cie Décor Sonore, qui invite à écouter le paysage. (…) C’est beau et ça marche ! Comme si Gaston Lagaffe et son célèbre Gaffophone avait travaillé les plus grands compositeurs contemporains.
Sud-Ouest, 2016